• En général, je n'aime pas trop les articles égocentrés, à moins qu'ils ne soient traités avec humour. Mais là, c'est un sujet que je voulais vraiment aborder pour que ce soit plus agréable pour tout le monde.

    Il y a quelques temps, je me suis repenché (ne cherchez pas, ce mot n'existe pas) un peu sur ma manière de jouer, mais surtout de gérer des blogs RPG (jeux de rôles textuels, pour les hérétiques). Certes, elle a bien évoluée en trois ans et des poussières, de même que celle des amis qui ont parcouru les terres de l'imaginaire avec moi pendant tout ce temps (Oui, je prend le risque de parler d'amitié après trois bonnes années d'échanges virtuels, et sans hésitation. Les personnes concernées se reconnaîtrons).

    Tyrannie ?

    Tyrannie ?

    Mais le problème, je crois, est que je réclamme cette même évolution à des personnes qui sont peut-être plus jeunes, moins "expérimentées", ou tout simplement avec des buts différents dans le jeu. Je ne fais pas de jugement de valeur, ou du moins j'essaye : un RP plus long et tout vide n'est franchement pas plus utile qu'une grève réplique cinglante. Le jeu romancé n'est pas forcément plus parlant que le jeu "théatral". J'ai l'impression d'être relativement ouverte à tout style d'écriture, et de me démener en continue pour que tout le monde y trouve son compte...

    Mais, encore une fois, je constate un problème avéré.

    Si je suis si ouverte, pourquoi est-ce que je demande SYSTÉMATIQUEMENT (ou presque) une révision de la fiche de personnage lors d'une inscription ? Pourquoi suis-je aussi à cheval sur le réalisme historique et les petits anachronismes ? Pourquoi est-ce que je tique lorsqu'un joueur récent fait les mêmes erreurs que les miennes à sa place ? Ça ne fait pourtant pas si longtemps que je suis dans le monde du RPG, comparativement à certaines personnes, et je sais qu'on a une manière de jouer un peu spéciale ici, avec nos "lieux-articles", notre hyper-réalisme narratif et autres petites spécificités.

    Bref, j'ai parfois l'impression que au nom de la logique, du réalisme et de la crédibilité, je deviens un peu une TYRAN sur mes propres jeux des rôles. Alors que, absolument, on est quand même là pour s'amuser, non ? Pas pour écrire une thèse en physique, histoire ou littérature ?

    Dans cet article, rien n'est catégorique. Je me remet un peu en cause, mais surtout pour voir VOS réactions, et ce que vous en pensez. Je veux de la sincérité dans vos réponses, puisque c'est l'unique solution que je vois pour continuer à satisfaire un maximum de personne. Peut-être que mon comportement plait bien à certains, aussi avides de crédibilité que moi, et qu'il en agace d'autres qui voudraient simplement jouer pour se libérer du carcan du réalisme après une journée de travail. Du coup, cet article est parfait pour exprimer votre propre ressentit, que chacun voit les attendu de l'autre, et que peut-être on puisse tous adapter notre jeu en fonction des envies de son voisin.

    Certains préfèrerons mettre son personnage au service de l'histoire, d'autres se focaliser sur l'évolution de celui-ci, d'autres encore jouer sans avoir d'incidence sur la narration ni d'évolution de la situation... Certains aiment l'hyper-réalisme, d'autres s'évader en conservant juste ce qu'il faut de logique, d'autres encore se fichent peut-être du contexte du RPG pour simplement se défouler ? (bon, si vous vous reconnaissez dans ce dernier trait, il est probable que vous ne fassiez pas long feu sur mes RPG, c'est pas cont' vous.)

    Bref, une seule chose : exprimez-vous. Peut-être qu'il n'y a rien à changer, mais alors je me sentirais au moins un peu plus légitime.


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  • Attention : titre mensonger.

    Ou pas tout à fait.

    En fait, ce nouveau thème concerne mon plus ancien RPG encore en activité : les Mages d'Ethanor. L'ancien était plus une mosaïque de morceaux de thèmes qu'un véritable design. Donc j'ai tout repris sur les bases de l'ancien avec un défi tout simple : tout réaliser moi-même. Plus question de pomper dans les banques d'images de splendides fonds à portée de main (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?).

    Donc évidemment, il n'aura peut-être pas l'allure de certains blogs splendides et bourrés de CSS, mais il sera au moins dans des teintes que j'aime bien (c'est assez égocentrique comme raisonnement, j'entends bien).

    En font, j'ai utilisé une carte crée tout récemment pour remplacer l'ancienne. Ancienne que voici :

    Des cartes

    Et voici la nouvelle :

    Des cartes

    Le contenu informatif est le même (ou presque), mais esthétiquement, bah... Voilà.

    Je vais aussi tenter de revoir l'organisation des menus, et de refaire le descriptif des lieux. Mon but final serait de parvenir à réaliser moi-même toutes les illustrations. Ça risque de prendre du temps, de ne pas être d'une qualité folle, mais ça me fera un bon entraînement.

    Et j'en viens à l'utilité principale de cet article, merci à tout ceux qui aurons lu jusque là. Pour tenter d'adapter le thème à tout les écrans, j'aurais besoin de vos témoignages et/ou idéalement captures d'écran. Je ne pourrais peut-être rien changer et pas résoudre tout les problèmes, mais au moins voir comment se comporte le fond sur les différentes tailles d'ordi. Quand aux portables... le principal était déjà de rendre la navigation possible.

    Merci d'avance !


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  • En ce moment, je teste un peu des techniques en numérique. Auparavavant adepte de la plume, je me met un peu au pinceau pour les couleurs et ça peu donner des trucs assez sympas sans trop se prendre la tête.

    Ces deux premiers dessins datent d'avant ma série de dieux nordiques (du coup plus ou moins deux semaines) :

    Une danseuse inconnue au régiment, parce que d'après ma mère je devais m'entraîner à "faire des fesses" à mes personnages (anatomiquement parlant, qu'on s'entende bien). Et à donner du mouvement.

    Lui, vous le connaissez sans doute. Ou pas. C'est Reoval de la Dragonnerie d'Ekmahl,  parce que mon premier dessin de lui commençait à dater et à m'arracher un peu les yeux.

    Là, on passe après les dieux nordiques. Oui, plutôt que de continuer sur ma lancée comme on me l'avais expressément demandé, j'ai fait ma tête de mule égoïste et suis passée à un autre délire. Au début, c'était juste pour refaire un personnage créé pour quelques planches de science fiction à un concours, mais en version marin (c'était déjà un pirate à la base, mais de pirate de l'espace il est passé pirate du XVIIème). Un beau gros cliché avec le rhum, le cache-oeil et le tricorne, mais c'est ça qu'est bon non ?

    C'est donc un capitaine apprécié de son équipage, ombrageux lorsqu'il est sobre et... un peu moins le reste du temps. On ne sait pas grand chose sur son passé si ce n'est qu'il a eut des dénoué avec la justice britannique avant de se lancer dans la piraterie. Maintenant, c'est encore pire. Il est conscient qu'il finira sans doute pendu, si ce n'est tué en combat. Les pirates meurent rarement de vieillesse.

    Et puis j'ai vu que ça me plaisait bien de dessiner de l'eau et des marins, alors j'ai continué. Voici donc la quartier-maître (ou "second") à la barre. Femme métisse née dans une île des Caraïbes, elle a fuit pour échapper au mariage auquel on la destinait et à la misère de sa vie. Se faire accepter dans un équipage masculin n'est pas évident, surtout lorsque les rumeurs font voir les femmes comme des portes-malheur, mais avec son caractère et son autorité naturelle, elle a rapidement prit ses marques.

    Jamais deux sans trois. Ici le jeune mousse. Il a quitté sa famille deux ans plus tôt pour s'engager dans un équipage de corsaires en mentant sur son âge, en quête d'aventure et de gloire. Après une lutte sanglante face aux pirates et une défaite corsaire, il s'engagea chez les vainqueurs tant pour rester en vie que par admiration pour leur vie déréglée. Ne soyez pas dupes : sous son verni d’innocence juvénile et de bonne humeur, il a sans doute vu plus d'horreur du haut de ses 14 ans que bon nombre de braves hommes ici-bas.

    Un p'tit de dernière minute : le canonnier. Esclave nègre, fils d'esclave, il s'est échappé de la plantation où il travaillait et a réussit à rejoindre un repère pirate (Nassau ?). La vie illégale lui offrant bien plus d’opportunités que son ancienne existence, il n'a pas hésité longtemps avant de s'engager. Il  lui manque deux doigts à la main gauche, mais contrairement à ses autres cicatrices ce ne fut pas au combat : au temps où il était esclave, il s'était prit la main dans une meule et les doigts en étaient ressortis dans un si piètre état qu'il avait fallu les trancher.

    Le dessin en lui-même est trop sombre, un peu difficile à "lire". Mais bon, je ne peux pas montrer que les meilleurs, ce ne serait pas honnête.

    Des guguss et des pirates

    Et enfin, le navire : il n'a pas encore de nom (pas plus que les autres si vous aviez remarqué), mais je sais qu'il a des voiles noires et une figure de proue en oiseau doré (c'est d'la peinture mais ça rend bien). On ne rend pas bien compte à quel point c'est galère de dessiner un navire de tête (enfin : moi je ne me rendait pas bien compte). Du coup : après pas mal de documentation, je ne sais plus bien si c'est un brick ou une frégate, sans doute un mix des deux, mais j'ai un peu mis de côté le réalisme historique pour la simple classe esthétique.

    Voilà, donc je me suis bien amusée et j'espère que ça vous plait aussi. Je n'ai toujours pas terminé la prochaine planche du Trône de Fer mais je suis en capacité de dire que ça avance (lentement mais surement) !


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  • J'ai découvert la mythologie nordique assez récemment en comparaison avec les autres cultures ou légendes d'Europe. Et ça a été un... coup de cœur. Je crois que c'est cette mentalité "Hommes du Nord" qui m'a séduite, mais aussi la façon de considérer le monde et ses différents antagonistes. Les dieux eux-même sont assez... humains. Ils ont des défauts, font des erreurs, se montrent parfois cruels ou incapables, et surtout peuvent mourir. C'est assez rare dans une religion. Il n'y a pas de puissance omnipotente et entièrement bonne ou mauvaise, mais d'innombrables aspects qui s'affrontent ou s'entre-aident au fil des légendes, de la création au Ragnarök.

    Bref. Je ne suis pas ici pour faire un cour de théologie, je serais très mal placée. Ce que je connais, je le connais grâce à des articles de revues, des livres de recueils, et, ne nous mentons pas, Wikipédia. En gros, assez pour dire que je m'intéresse au sujet, mais certainement pas pour me mettre dans le rôle d'un professeur. Cette présentation était une simple introduction au vrai but de cet article : DES DESSINS ! (ho, surprise)

    Je me suis donc mise en tête de dessiner déjà les principaux dieux parmi les plus connus (et ceux que je préfère, entre autre). Et comme je voulais aussi tester différents styles avec numérique, j'ai fait pour chacun d'eux un petit "gag" uniquement tiré de mon interprétation personnelle. Comprendra qui pourra.

     

    Pour commencer, donc, Odin. Odin, le Père de tout, le Borgne, Barbe Gris, le Très haut... Il a endossé mille surnom, mais tout le monde le connais. Parmi les plus vieux dieux, et des plus sages, il est mit au courant de tout ce qui se passe sur terre grâce à ses deux corbeaux (vous savez maintenant pourquoi j'l'aime bien). Il y aurait encore des lignes et des lignes et des romans à lui consacrer, mais j'ai promis d'être concise, alors place au dessin (Ici sous sa forme "humaine" de voyageur. J'ai pu me tromper de côté pour son oeil, j'ai fait au pif)  :

     

     

    Ensuite, logiquement : Thor. Fils d'Odin. Puissant dieu du tonnerre toujours armé de son marteau Mjollnir. Il est célèbre pour l'adaptation de Marvel sur sa personne, mais... Bref, je ne m'attarderais pas là dessus. On va juste dire qu'en restant sympa, ce Comics n'a pas grand chose à voir avec le Thor des Vikings.

    Je le vois un peu comme un gros ours bourru, sympathique mais à ne pas énerver, et impitoyable avec ses ennemis.

    Mythologique nordique

    Mythologique nordique

     

    Enfin, le troisième et dernier de cet article : Loki. Celui-là, je crois bien que c'est mon préféré. Une vraie perle d'un point de vu narratif. Un problème ? Tu as de fortes chances que ce soit de sa faute, et sinon il pourra sans doute arranger la situation. Le dieu de la discorde n'est pas purement maléfique ni clairement sympathique. Il aide les dieux Ases à plusieurs reprises, mais est aussi responsable de grands malheur et combattra contre eux au moment du Ragnarök.

    Mythologique nordique

    Mythologique nordique

     

    Voili voilou... Je comptais encore faire Freya, Balder, Freyr, et peut-être aussi Fenrir, Sleipnir, et bien d'autres encore... Mais ça sera pour une prochaine fois !

    (Note : pour mieux voir les dessins et surtout lire le texte, n'hésitez pas à cliquer sur les images.)


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